Le Grand Ensemble d'Antony a été construit dans les années 50, et il s'est développé dans les années 60 notamment pour reloger les pieds noirs d'Afrique du Nord. Ces logements sociaux construits et gérés par différents bailleurs (SEMIDEP, société d'économie mixte parisienne ; Office Municipal HLM, Office départemental) se sont dégradés à partir des années 70, notamment du fait de la crise économique et d'une politique de logement social non adaptée (l'office départemental dans les années 80 concentrait nombre de familles en difficulté sur quelques quartiers ou immeubles).
Sous la municipalité d'union de la gauche, avec le concours de l'etat, une réhabilitation a lieu, et de 1983 au milieu des années 90, la majorité municipale ne met aucun programme de réhabilitation en place. En 1993, elle décide d'acheter le grand L (312 logements) puis de le vider de ses habitants.
Cette politique aboutit en 2001 à la démolition du Grand L. Depuis cette date, le quartier est entré dans une phase de rénovation qui comprend des aspects positifs : volonté de redynamiser le centre commercial des Baconnets ; démarche de désenclavement du quartier, réhabilitation des voiries. En revanche des aspects négatifs sont à déplorer : 144 logements, en plus de ceux du Grand L sont appelés à être démolis alors qu'ils ne sont ni insalubres, ni zone de non droit. Et puis, il y a la densification de la rue de Mégève, dans une zone déjà très bétonnée.
Citoyens à Antony suit donc le dossier avec esprit critique sur les cotés négatifs, et en apporuvant ou en tentant d'amender les bonnes idées de la rénovation.
La rénovation est financée par l'Etat, la région, le département, les bailleurs et la Ville à travers un dispositif national (la CRU)
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