Le 6 novembre, Patrick Devedjian avait invité les riverains des rues Le Notre et Le Brun, qui longent le parc de Sceaux à une réunion sur la requalification de la voie.
Citoyens à Antony était présent à cette réunion ainsi que la présidente de l'association de défense du lotissement du parc de Sceaux. Pour la mairie et le conseil général, étaient présents Jean Yves Sénant, le maire d'Antony, Patrick Devedjian, vice président du Conseil Général en charge de la voirie et conseiller général d'Antony Nord, Jean Pierre Launay, l'adjoint au maire chargé de la circulation.
L'objectif du projet départemental est de ralentir la vitesse conformément aux attentes des riverains. Pour ce faire, plusieurs armes sont utilisées :
- la création de rond points,
- la création d'une séparation physique franchissable entre les deux voies de la chaussée
- la création de plateaux ralentisseurs à certains endroits
et la diminution de la chaussée pour permettre la mise en place d'une voirie partagée. Cette voirie partagée est concrétisée par la création d'une piste cyclable bidirectionnelle du coté parc. Elle ferait 2,40 mètres, et les voies de la chaussée pour les voitures de 2,7 à 2,85 mètres.
Une fois encore on est un peu circonspect devant le projet présenté :
- la création d'une piste cyclable à cet endroit est essentiellement faite pour permettre la pratique du vélo-loisirs mais pas du vélo comme mode alternatif de déplacement
- en outre, la création de cette piste est peu cohérente avec l'expérimentation de la pratique cycliste dans le Parc de Sceaux (idée discutable d'ailleurs si elle n'est pas réglementée strictement pour que les piétons n'aient pas peur!)
- on pourrait en outre imaginer une piste dans chacun des deux sens de circulation car cela permettrait d'éviter des embouteillages et une densité de circulation sur un coté de l'avenue
- le schéma d'ensemble de la circulation cycliste n'est pas connu et surtout ni concerté ni transparent. Créer un bout de piste sans créer un vaste réseau cyclable est un non sens, et ce vaste réseau passe par endroits par la création de bande cyclable sur la chaussée (comme à l'Hay, Cachan, Paris) mais la mairie y est farouchement hostile.
- enfin, il serait interessant qu'avenue Léon Blum on réduise la chaussée de la même manière qu'avenue Lebrun alors que la mairie voulait laisser 4 mètres (contre moins de 3 mètres dans les rues longeant le parc.
Ce projet devient cohérent si l'avenue Léon-Blum bénéficie du même aménagement et donne une continuité à la piste cyclable entre le parc à vélo du parc Raymond-Sibille et celle qui contourne le parc de Sceaux. Cela reste du loisir, mais c'est un début.
Rédigé par : pierre rufat | 08 novembre 2006 à 22:00