Lundi 11 décembre, se tenait la troisième réunion riverains de la rue Léon Blum/Mairie. La mairie, avait décidé d'amender son projet par rapport aux réunions antérieures avec notamment désormais :
-une piste cyclable bidirectionnelle d'abord situé du côté RUA, puis à partir de la rue Gallieni de l'autre coté de la rue Léon Blum
- une chaussée de 3,70 mètres
- l'abattage de tous les arbres (57) et leur remplacement par des arbres "à haute tige" en nombre équivalent
- des trottoirs d'1,40 mètres au moins.
Comme le dira le maire arrivé en fin de réunion, ce sont "les fondamentaux", mais comme l'a dit un riverain c'est aussi un projet "au chausse pied", c'est à dire qu'on veut tout mettre dans la rue alors que...
Alors que le projet entérine une réduction drastique des stationnements : les riverains évoquent les visites, la difficulté parfois à se garer chez soi, etc, et ils ont montré un certain refus devant cette idée, mais le maire adjoint aux transports indique que cela est nécessaire pourt implanter la piste...
Alors que le projet évoque une piste cyclable, certains riverains disent leur désaccords, et d'autres pensent qu'il vaudrait mieux mettre en place une piste dans un seul sens. La mairie rejette également cette idée. Pourtant on pourrait faire deux pistes, l'une dans la rue Léon Blum, et l'autre dans Pierre Brossolette.
Ils trouvent dangereux la création d'une piste quasiment devant les maisons car la vitesse des cyclistes peut être dangereuse surtout dans un secteur plein d'enfants...Ils ne comprennent pas pourquoi la piste commence près de la RUA et change de trottoir à partir du rond point de l'avenue de Sceaux.
L'abattage des arbres est évidemment toujours constesté car finalement compte tenu des abattages antérieurs le nombre d'arbre replanté sera moins élève que celui des arbres abattus depuis l'an 2000. Là encore l'attitude de la mairie n'était pas constructive. "Tout bien portant est un malade qui s'ignore" pourrait t-on dire pour résumer la position de la maire adjointe à l'envrironnment qui affirme...
...que si les arbres ne sont pas mourants, ils peuvent le devenir vite...
Un vote indicatif est réalisé en fin de réunion qui montre une opposition majoritaire au projet. Le maire rappelle les fondamenteux du projet mais de dit prêt à retarder les travaux de la rue si il n'y avait pas consensus à la grande joie des riverains.
On apprit plusieurs autres choses dans la réunion :
la réfection d'un bout de l'avenue Léon Blum couterait 1,5 Million d'euros
Les travaux dureraient six mois puis seraient prolongés dans les autres secteurs
Le maire adjoint aux transports use parfois d'arguments contestables en évoquant le soutien à son propjet des associations de vélo, alors qu'il a reçu un courrier contradictoire
La maire adjointe à l'environnement se convertit au contresens cyclable (une fois encore, Citoyens était en pointe....) dont elle vante les mérites.
Commentaires